
Le Jugement de Salomon
À partir de mars 2022, le musée Hof van Busleyden sera en cours de restauration. L'exposition permanente n'est pas accessible pour le moment. En savoir plus .
Le Jugement de Salomon
Michiel Coxcie (atelier)
16e siècle
Le bras tendu, le sage roi juif Salomon rend son jugement devant son audience. L’enfant dont deux mères réclament la paternité sera coupé en deux par une épée et partagé entre elles. La vraie mère tombe à genoux aux pieds du roi et renonce immédiatement à l’enfant pour lui sauver la vie, quitte à le céder à une autre femme. La deuxième femme, elle, indique du doigt son enfant mort. Cette décision de Salomon et la réaction des deux femmes révèlent qui est la véritable mère de l’enfant (1 Rois 3 :16-28).
Il était de coutume au seizième siècle d’accrocher des représentations du fameux jugement de Salomon dans les salles des tribunaux. Elles servaient aux juges d’exemple d’une sentence sage et ingénieuse qui débouche sur la vérité et la justice.
En 1569, les magistrats bruxellois demandèrent à Michiel Coxcie d’achever la toile du Jugement de Salomon que Lucas van Nevele avait commencée quelques années plus tôt. Contrairement à ce que l’on a longtemps pensé, il ne s’agissait pas du tableau du Musée Hof van Busleyden. Il existe une copie plus récente (17 siècle?) du tableau malinois.
__
INFORMATION
Titre : Le Jugement de Salomon
Nom de l’objet : tableau
Auteur : Michiel Coxcie (1499-1592) (atelier)
Datation : 16e siècle
Matériel : peinture à l’huile sur panneau
Dimensions : 154,0 x187,0 cm
Numéro d’inventaire : S1100
Origine : Avant 1992 dans une collection privée anglaise, puis dans une collection privée espagnole. Le Musée Hof van Busleyden l’acheta à un marchand d’art en avril 2005.
BIBLIOGRAPHIE
Karl Johnson, ‘Coxcie in Brussels’, Traités du Cercle Royal archéologique, littéraire et artistique de Malines 96(2) (1992) : 247-255.
Koenraad Jonckheere, Michiel Coxcie (1499-1592) and the Giants of his Age. Tirlemont, 2013 : 39-40.
Edmond Roobaert, ‘Het oordeel van Salomon’, Traités du Cercle Royal archéologique, littéraire et artistique de Malines 109(1) (2005) : 153-204.